Les étudiant-e-s du CÉGEP de Thetford disent non au dégel
Suite à l’annonce du dégel des frais de scolarité par le cabinet de la Ministre de l’éducation Michelle Courchesne, la Coalition d’Appui à la Frustration Étudiante (CAFÉ), s’est élevée contre cette mesure en manifestant devant le bureau de comté du député de Frontenac et Ministre de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation.
Dès leur arrivée, les étudiant-e-s ont été accueilli-e-s par les forces policières qui avaient préalablement verrouillé les portes. Quatre policiers municipaux ainsi que Michel Verreault, lieutenant municipal, et François Lamonde, sergent-enquêteur du bureau régional d’enquête de la Sûreté du Québec. Les manifestant-e-s étaient pacifiques et l’ont bien spécifié aux agents sur place qui n’ont admis que deux personnes à l’intérieur et ont refusé que les co-portes-paroles soient filmés durant leur rencontre avec l’attaché de presse de M. Lessard, M. Yvon Nadeau. Les étudiant-e-s désiraient rencontrer M. Nadeau sur le perron de l’édifice, mais il a refusé de faire face aux manifestant-e-s armé-e-s seulement de pancartes et de… sourires! Les co-porte-paroles ont remis leurs revendications pour une deuxième fois puisqu’en entretien privé à M. Lessard, il avait avoué ne pas avoir pris connaissance du document.
Pendant près d’une heure, les étudiant-e-s de niveau collégial ont scandé et chanté tous en rond dans le stationnement devant le bureau de M. Lessard, alors que les policiers les observaient sur un pied d’alerte.
David Poulin, un des porte-paroles de la CAFÉ a déclaré que c’était « inadmissible que tous les effectifs policiers soient déployés pour une simple manifestation. S’il y avait eu une urgence, une majorité des agents étaient monopolisés au même endroit. »
« Les étudiants ont été clairs, signale M. Poulin, et ils ne laisseront pas tomber tant qu’ils n’obtiendront pas ce qu’ils veulent. Le dégel des frais de scolarité ne fait qu’augmenté le fossé entre les classes sociales. Une étude de Statistiques Canada démontrait, en 2002, que dans 70% des cas les obstacles à la continuité des études étaient d’ordre financier. »
Il faut rappeler que les étudiant-e-s s’étaient prononcé-e-s en assemblée générale, le 11 avril dernier, à plus de 75% contre le dégel des frais de scolarité, et 66% de ceux-ci en faveur de la gratuité scolaire.
Une pétition a été déposée en même temps que le document de revendications. Celle-ci compte 144 noms, récoltés en 2 jours, dont 123 signataires de niveau pré-universitaire (Sciences sociales, Sciences de la nature, Art et lettres) qui seront touchés par cette hausse de frais. Ces dernières signatures représentent plus de 60% des étudiants de ce niveau.
Dès leur arrivée, les étudiant-e-s ont été accueilli-e-s par les forces policières qui avaient préalablement verrouillé les portes. Quatre policiers municipaux ainsi que Michel Verreault, lieutenant municipal, et François Lamonde, sergent-enquêteur du bureau régional d’enquête de la Sûreté du Québec. Les manifestant-e-s étaient pacifiques et l’ont bien spécifié aux agents sur place qui n’ont admis que deux personnes à l’intérieur et ont refusé que les co-portes-paroles soient filmés durant leur rencontre avec l’attaché de presse de M. Lessard, M. Yvon Nadeau. Les étudiant-e-s désiraient rencontrer M. Nadeau sur le perron de l’édifice, mais il a refusé de faire face aux manifestant-e-s armé-e-s seulement de pancartes et de… sourires! Les co-porte-paroles ont remis leurs revendications pour une deuxième fois puisqu’en entretien privé à M. Lessard, il avait avoué ne pas avoir pris connaissance du document.
Pendant près d’une heure, les étudiant-e-s de niveau collégial ont scandé et chanté tous en rond dans le stationnement devant le bureau de M. Lessard, alors que les policiers les observaient sur un pied d’alerte.
David Poulin, un des porte-paroles de la CAFÉ a déclaré que c’était « inadmissible que tous les effectifs policiers soient déployés pour une simple manifestation. S’il y avait eu une urgence, une majorité des agents étaient monopolisés au même endroit. »
« Les étudiants ont été clairs, signale M. Poulin, et ils ne laisseront pas tomber tant qu’ils n’obtiendront pas ce qu’ils veulent. Le dégel des frais de scolarité ne fait qu’augmenté le fossé entre les classes sociales. Une étude de Statistiques Canada démontrait, en 2002, que dans 70% des cas les obstacles à la continuité des études étaient d’ordre financier. »
Il faut rappeler que les étudiant-e-s s’étaient prononcé-e-s en assemblée générale, le 11 avril dernier, à plus de 75% contre le dégel des frais de scolarité, et 66% de ceux-ci en faveur de la gratuité scolaire.
Une pétition a été déposée en même temps que le document de revendications. Celle-ci compte 144 noms, récoltés en 2 jours, dont 123 signataires de niveau pré-universitaire (Sciences sociales, Sciences de la nature, Art et lettres) qui seront touchés par cette hausse de frais. Ces dernières signatures représentent plus de 60% des étudiants de ce niveau.
Source: David Poulin et Hugo Royer
Co-portes-parole de la CAFÉ